mercredi 30 avril 2014

Le Convoi de la peur


Titre : Le Convoi de la peur (Sorcerer)
Réalisateur : William Friedkin
Acteurs : Roy Scheider, Bruno Cremer, Francisco Rabal
Date de sortie en France : 15 novembre 1978
Genre : thriller, aventures

Synopsis : 
Quatre hommes de nationalités différentes, chacun recherché par la police de son pays, s'associent pour conduire un chargement de nitroglycérine à travers la jungle sud-américaine...

Avis : 
Remake du Salaire de la peur d'Henri-Georges Clouzot, Le Convoi de la peur de William Friedkin (L'Exorciste, Killer Joe) nous plonge dans la chaleur moite de l'Amérique du Sud pour un voyage particulièrement risqué, sur des routes impraticables qui mettront autant à l'épreuve les machines que les hommes.


Après une première partie destinée à nous présenter les personnages et les raisons qui les ont poussés à s'exiler loin de tout, on pouvait craindre le pire : sans grand intérêt, pas très réussis, ces passages réussissent à nous ennuyer avant même que le film ne débute réellement. Elles n'auront d'ailleurs pas de véritable importance par la suite du film, n'expliquant que la présence du groupe dans ce village reculé, sans influence sur leur comportement ou sur leurs rapports ultérieurs.

Bref, le film vaut surtout pour sa seconde partie, entièrement consacrée au trajet des deux camions dans des passages parfois dantesques. La traversée du pont en est évidemment le point d'orgue, scène incroyablement spectaculaire, à la tension et au suspense insoutenables, parfaitement réalisée et bénéficiant d'effets spéciaux formidables. Le reste du voyage, moins mémorable, n'en reste pas moins très réussi, avec cette menace constante que constitue le chargement de nitroglycérine et ces péripéties classiques mais très bien amenées.

S'il n'est pas le film le plus mémorable de William Friedkin, Le Convoi de la peur contient peut-être l'un des passages les plus impressionnants du cinéma avec cette incroyable traversé du pont. Une scène qui mérite à elle seule de voir le film, et de supporter une première partie sans grand intérêt, d'où émerge sans problème Roy Scheider (Les Dents de la mer), clairement mis en avant par rapport à ses camarades.

Note : 7/10


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