dimanche 9 mars 2014

I, Frankenstein


Titre : I, Frankenstein
Réalisateur : Stuart Beattie
Acteurs : Aaron Eckhart, Bill Nighy, Yvonne Strahovski
Date de sortie en France : 29 janvier 2014
Genre : fantastique, action

Synopsis : 
Adam, la créature de Frankenstein, a survécu jusqu'à aujourd'hui, grâce à une anomalie génétique survenue lors de sa création. Son chemin l'a mené jusqu'à une métropole gothique et crépusculaire, où il se retrouve pris par une guerre séculaire sans merci entre deux clans d'immortels. Adam va être obligé de prendre parti et de s'engager dans un combat aux proportions épiques.

Avis : 
La créature de Frankenstein, des Démons et des Gargouilles se foutent sur la gueule. Il faut bien l'avouer, alors même que l'on pense que l'on pourra difficilement nous sortir un concept plus débile que ce qu'on connait déjà, certains films parviennent quand même à nous surprendre. Inspiré du "roman graphique" de Kevin Grevioux, déjà responsable du comic-book Underworld, et vaguement rattaché à l'oeuvre de Mary Shelley dans son introduction, voici donc I, Frankenstein.


Avec Aaron Eckhart (The Dark Knight) dans le rôle de la créature, dont les cicatrices semblent principalement décoratives, dont le maquillage est plus ou moins net selon les besoins du scénario et qui ne traduisent à aucun moment les origines monstrueuses d'Adam, le film de Stuart Beattie va nous mener de scène d'action en scène d'action, prenant bien soin d'épurer au maximum un scénario dont les rares bonnes idées sont noyées par la stupidité de l'ensemble. 

De toute façon, on risque surtout d'aller voir le film pour se fendre la gueule devant des Démons semblant être les bâtards illégitimes des suceurs de sang de la série Buffy contre les vampires et des goombas de Super Mario Bros., le film, devant des dialogues consternants de médiocrité, devant des ennemis dont les yeux deviennent rouges et les voix changent pour bien montrer que ce sont d'horribles méchants (frémissez, pauvres spectateurs !), devant des acteurs qui en font des tonnes, Bill Nighy en tête. Il faut néanmoins relever les quelques bonnes idées du film, notamment dans les explosions lumineuses et pyrotechnique qui accompagnent la mort des Démons et Gargouilles, et qui ajoutent un visuel plutôt sympathique aux scènes de batailles, ou l'impossibilité pour la Créature de se ranger auprès d'un des deux clans pendant la majeure partie du film.

Cela ne suffira certes pas à sauver I, Frankenstein de cette horrible impression de nanar ultra-friqué qu'il traîne du début à la fin, mais on devra s'en satisfaire. Le reste du temps, on s'amusera quand même aux dépens du film, dont les spectaculaires scènes d'action (hélas gâchées, comme souvent, par une utilisation abusive du montage et du ralenti) ne feront pas oublier l'aspect profondément débile.

Note : 2/10


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