vendredi 18 octobre 2013

Welcome to the Passenger


Titre : Welcome to the passenger
Réalisateurs : Juliette Barry, Azeddine Benamara, Caroline Cesaro, Pierrick Chopin, Corentin Romagny, David Deleplancque, Rémi Delissen, Arthur Dhainaut, Bobby Moon, Guillaume Deraedt, Eric Deschamps, Arnaud Martin, Bruno Nazarko, Nivès, Andy N. Venky, la classe de 1ère L cinéma du Lycée Thérèse d’Avila
Date de sortie en France : 27 septembre 2013
Genre : courts-métrages

Synopsis : Après Welcome to Alabama, Welcome to the Moon et Welcome to Morrow, Welcome to the Passenger est le 4ème appel à films de Dick Laurent. Le principe : réaliser un film d’une durée maximale de 6 minutes en intégrant 3 contraintes : l’action se déroule dans un autre pays que la France, intégrer un travelling compensé et intégrer une séquence d’images d’archives. Au final, 14 courts métrages à découvrir.

Avis : 
Welcome to the Passenger est donc une compilation de 14 courts métrages, reliés par ces 3 contraintes. Des oeuvres diverses et variées, embrassant plusieurs genres, de la comédie potache au thriller en passant par des films plus expérimentaux. Il y en a ainsi pour tous les gouts ou presque, et comme pour tout programme de courts-métrages, les oeuvres sont souvent inégales.


Ainsi, j'ai vraiment trouvé extrêmement lourds Cheval mort (qui arrive en plus très tôt, juste après le très moyen Effet Domino), La Quatrième trompette ou Looking for Mama, dont l'humour très particulier ressemble plus à un délire entre potes qu'à une oeuvre destinée au public. L'Ombre du Roi est en revanche une superbe réussite, mêlant animation et prises de vue réelle pour un conte visuellement sublime. De même, Un train pour la France, hommage à la naissance du cinématographe, est l'un des courts les plus sympathiques.

D'autres sont en revanche bien plus intrigants : Palpitations, Overdose et son héroïne se droguant à la télévision ou Ressac, exploration déstabilisante de la mémoire, presque exclusivement constituée d'images d'archives et rappelant certaines séquences des jeux Assassin's Creed ou le sujet d'Orange mécanique, au point d'imaginer ce court comme une introduction à une oeuvre plus longue. 

Assez inégal, Welcome to the Passenger nous offre donc quelques très bons courts-métrages, mais aussi de bien moins réussis. Certains méritent ainsi d'être revus, tandis que certains font vraiment regretter de voir l'anthologie. Et si on s'amuse devant Loch Mess ou que l'on s'interroge devant L'Incertitude du Présent ou Fenêtres, on oubliera assez rapidement une bonne moitié des courts, comme Bite en bois ou Take Caire. Reste l'intérêt de pouvoir rencontrer certains créateurs des courts...si vous avez, contrairement à moi, la chance de ne pas tomber sur ceux qui ont travaillé sur ceux que vous avez le moins aimés...

Note : 6/10


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