mardi 22 octobre 2013

Pieta


Titre : Pieta
Réalisateur : Kim Ki-duk
Acteurs : Lee Jung-jin, Min-soo Jo, Ki-hong Woo
Date de sortie en France : 10 avril 2013
Genre : thriller, drame

Synopsis : 
Abandonné à sa naissance, Kang-do est un homme seul qui n’a ni famille, ni ami. Recouvreur de dettes sans pitié et sans compassion, il menace ou mutile les personnes endettées dans un quartier destiné à être rasé. Un jour, Kang-do reçoit la visite d’une femme qu’il ne connaît pas et qui lui dit être sa mère. Pour la première fois de sa vie, le doute s’installe en lui… 

Avis :
 La Pietà, aussi appelée vierge de pitié, est une représentation artistique de la Vierge Marie tenant la dépouille de Jésus-Christ sur ses genoux une fois descendu de la croix, évoquant ainsi les thèmes de l'amour d'une mère pour son fils, du sacrifice, de la rédemption et de la mort. Des thèmes fortement présents dans ce nouveau film de Kim Ki-duk, l'enfant terrible du cinéma coréen.


On se retrouve donc dans un bidonville très glauque,destiné à être rasé, où Kang-do, recouvreur de dettes, évolue de taudis en taudis pour retrouver ses "clients", coincés dans des espaces très restreints comme des animaux dans une cage trop étroite. Un décor particulièrement glauque, véritable personnage central de la première moitié du film, et théâtre des tortures et mutilations que Kang-do fait subir à ses victimes, afin d'obtenir l'argent des assurances en remboursement des sommes qu'ils doivent.

Etouffante, cette première partie très réussie se terminera avec l'apparition d'une femme mystérieuse, qui prétendra être la mère de Kang-do. Dès lors, le film change brusquement de ton, et se concentre davantage sur les relations entre le jeune homme et la femme. Plus aucune finesse, plus aucune surprise, cette seconde partie est bien moins réussie, la faute à un acteur principal tellement inexpressif qu'il ne dégage plus rien dès que le film devient plus intimiste.

Malgré une première partie très réussie, Pieta est finalement assez décevant, la faute à un changement de ton trop brusque amenant le film dans un terrain bien plus convenu, à base de vengeance, de liaison malsaine entre ennemis, de rédemption un peu grotesque, le tout plombé par l'interprétation d'un Lee Jung-jin atteint de paralysie faciale et une réalisation stéréotypée d'un Kim Ki-duk décidément pas très inspiré sur ce coup là...

Note : 4/10


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